Article paru dans la revue MAroc Hébdo, à l’occasion de la soirée Takafoul, organisée à l’occasion du 10ème anniversaire de la Fondation Marocaine de l’Etudiant
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Au Fait 14 janvier 2011
Fondation Marocaine de l’Etudiant : 1000 bourses d’études pour les “démunis méritants” à l’horizon 2015
L’Entraide nationale et la Fondation marocaine de l’étudiant ont scellé jeudi un accord visant à augmenter le nombre de boursiers issus de milieux défavorisés d’ici 2015. De 271, la FME compte porter à 1000 le nombre de bénéficiaires, a-t-elle fait savoir au cours d’une conférence de presse jeudi dernier.
La Fondation Marocaine de l’Etudiant (FME) et l’Entraide nationale ont signé jeudi au cours d’une conférence de presse à Casablanca, une nouvelle convention de partenariat. Cet accord permettra de mettre en place le cadre juridique et institutionnel pour concrétiser le plan de développement stratégique de la FME qui vise à porter le nombre des d’étudiants boursiers à 1000 à l’horizon 2015.
Outre l’augmentation du nombre de boursiers bénéficiaires, le plan de développement stratégique de la Fondation Marocaine de l’Etudiant prévoit également une amélioration de la qualité des services et de l’encadrement pédagogique, administratif et humain, a souligné le président de la FME, Hamid Ben Elafdil.
Nous prenons le relais d’un travail colossal effectué par l’Entraide Nationale au sein de chaque EPS dans les quatre coins du Royaume et qui fait que chaque année, nous avons des centaines de bacheliers brillants ne pouvant continuer leurs études pour des raisons économiques. Nous ne faisons qu’apporter une contribution à faire des pupilles de la nation “incubée” par l’Entraide Nationale, des citoyens à part entière.”
Cette année, 53 bacheliers dont 36 garçons et 17 filles issus des établissements de protection sociale (EPS), ont bénéficié de ce programme, portant à 271 le nombre d’étudiants pris en charge par la FME depuis sa création en 2011. Le coût moyen d’un étudiant estimé à 15.000 dirhams par an, dont 7.200 dirhams pris en charge par la fondation.
L’autre partie est fournie par des sponsors ou donateurs dont les établissements privés qui s’engagent à n’encaisser que le tiers des frais de la formation dispensée, a ajouté M. Ben Elafdil.
Outre l’aspect matériel, les étudiants bénéficient de l’encadrement et de l’orientation d’un parrain, issu du milieu professionnel, de stages et de soutien pour accéder au monde du travail, a précisé M. Ben Elafdil ajoutant que 70% des bénéficiaires ont déjà intégré le monde professionnel.
Cet accord de partenariat se distingue également par le fait que le nombre des bénéficiaires potentiels n’est plus limité et qu’il augmentera en fonction du nombre d’étudiants “démunis méritants”.
L’Opinion 11 mars 2010
Tribune pédagogique
Quatre questions à M. Mohcine Berrada??
L’injustice sociale empêche souvent des milliers de jeunes de se réaliser. Issus des orphelinats, ils sont riches ?en motivation et en potentiel, mais totalement dénués de moyens. Du haut de leurs 18 ans, ils ne devraient penser qu’à la poursuite de leurs études. Mais pour beaucoup, franchir cet âge signifie devenir adulte et donc affronter seuls les aléas de la vie. L’accès à la majorité est alors une sanction impitoyable, surtout pour les jeunes issus des orphelinats. D’après nos modestes connaissances, nous pensons que c’est l’essence même et la raison d’être du Fondation Marocaine de l’Etudiant (FME). D’autres amples précisions nous sont vite venues de la bouche de son président, le sympathique et dévoué M. Mohcine Berrada
L’Opinion?: Par ses multiples actions caritatives, la Fondation Marocaine de l’Etudiant (FME) est devenue aujourd’hui célèbre au Maroc, dites-nous un peu M. Mohcine, quel en est le secret exactement??
– Réponse de M. Mohcine Berrada?: Pour la cause que vous venez vous-même d’évoquer au chapeau de cet entretien, la FME mobilise son énergie pour garantir à ces bacheliers démunis un droit fondamental : «Etudier pour construire leur avenir ». Pour pallier cet état de fait, la FME prend en charge les bacheliers méritants issus des Maisons de Bienfaisance et oriente son action vers trois objectifs principaux. Elle leur assure le droit à un enseignement de qualité, le droit à des conditions de vie dignes et enfin celui à une insertion professionnelle.
Le système de parrainage mis en place par la FME favorise des possibilités d’intégrations professionnelles plus larges. Ainsi, chaque boursier est accompagné par un chef d’entreprise ou un cadre dirigeant qui lui prodigue conseils et assistance tant dans son cursus scolaire que dans sa recherche de stage ou d’emploi
– Question: Nous avons appris que 19 étudiants viennent de bénéficier d’un parrainage professionnel et pédagogique, d’autres détails plus précis, si vous permettez M. Berrada
– Réponse de M. Mohcine Berrada?: Dix-neuf boursiers de la Fondation marocaine de l’étudiant ( FME) viennent d’être parrainés. Depuis 2001,7 millions DH ont été déboursés sous forme de bourses mensuelles et 26 millions DH pour les bourses pédagogiques. «Le parrainage compte parmi les actions capitales qu’adopte la formation pour la promotion des jeunes compétences aussi bien sur le plan estudiantin que professionnel», a précisé Mohcine Berrada président de la FME. Et de poursuivre : «l’objectif étant de réussir à démystifier leur environnement socio-économique et de les orienter quant à leurs choix professionnels et personnels ». Engagée pour leur soutien, la Fondation tend par cette action accroître les chances d’insertion professionnelle de ces jeunes méritants issus de milieux démunis. Ces étudiants seront accompagnés durant leurs cursus par des cadres dirigeants et des chefs d’entreprise. Nouveaux ou ayant déjà tenté l’expérience, parrains et marraines s’engagent à faciliter l’intégration future des jeunes boursiers. Régularité, rigueur et sincérité sont indispensables pour réussir cet engagement moral et pédagogique.
– Question?: Si on vous demande de nous brosser une idée sur la FME en chiffre M. Mohcen??
– Réponse de M. Berrada Mohcen?: Bien volontiers M. Lokhnati. En chiffres, la FME compte en effet 68 lauréats dont 4 sont actuellement entrepreneurs, 50 ont été recrutés et 8 en recherche d’emploi. Depuis 2001, la fondation a déboursé un montant de 7 millions de dirhams sous forme de bourses mensuelles soit 800 DH par mois. Un montant qui augmentera à partir du mois prochain pour atteindre 900DH. ??49 Diplômés depuis 2001?et 160 jeunes boursiers à la FME depuis 2001, soit un total équivalent à 20 millions de dirhams de dons de places pédagogiques depuis la création de la FME.?Malgré leurs conditions difficiles, plus de 50% des boursiers de la FME sont majors de leurs promotions ou de leurs classes dans les meilleures écoles du Royaume. Parmi les allocations figurent des bourses pédagogiques. Ce sont les places accordées par les établissements d’enseignement supérieur privé et qui ont atteint, jusqu’à présent, 26 millions de dirhams. ??Côté recettes de la FME, elles sont passées de 21.125,00 dirhams en 2003 à 85.585,20 en 2007
– Question?: Le Président-directeur général de la revue mensuelle L’Étudiant Marocain, Mohcine Berrada, n’en démord pas. Pour la dixième fois consécutive, il entend relever le défi de donner à L’Étudiant marocain son forum annuel. Demain à El Jadida, vous organisez du 05 au 07 mars 2010 à la place du Jardin Mohamed V cet événement, pouvez vous nous en dire d’avantage??
– Réponse de M. Berrada Mohcine?: En effet, il s’agit d’un événement d’envergure que nous organisons sous le Haut Patronage de Sa Majesté Mohammed VI au profit des étudiants. ?Cette 10ème édition est organisée en partenariat avec l’Académie Régionale d’Education et de Formation de la région de Doukkala Abda, l’Université Chouaib Doukkali, et l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail. Plus de 20.000 visiteurs (élèves, étudiants, parents et professionnels de l’enseignement) sont attendus cette année (contre 18.000 en 2009) et plus de 100 participants (université, écoles d’ingénieurs, écoles de formation des cadres, établissements supérieurs et professionnels Publics et privés, Nationaux et Internationaux) seront au rendez-vous pour informer et orienter les élèves et étudiants de la ville d’El-Jadida et de ses régions environnantes. Favoriser l’information de proximité et contribuer à l’épanouissement des jeunes par une orientation efficiente sont les principaux objectifs visés par le Groupe de l’Etudiant Marocain dans cette manifestation annuelle. Par ailleurs, des déplacements organisés de lycéens et bacheliers des différents établissements d’El-Jadida et de ses environs, sont prévus afin de les faire profiter ses derniers d’une opportunité de dialogue et d’échange avec les responsables de la formation.
Aujourd’hui le Maroc 21 Février 2010
Une Fondation dédiée aux étudiants démunis
De 2001 à 2009, la FME est en progression continue
La Fondation marocaine de l’étudiant estune association qui aide les jeunes issus des établissements de protection sociale. Un engagement dédié à l’ascension socioprofessionnelle des jeunes démunis.
Qu’est-ce qui peut être de noble au monde qu’un geste de solidarité ? Tendre la main à un jeune en besoin afin de l’aider à tracer son chemin et identifier sa propre vision de la vie ? Partage, entraide et compréhension sont les principales devises de la Fondation marocaine de l’étudiant (FME). Depuis novembre 2001, cette institution ne cesse de dessiner le sourire sur le visage d’une centaine d’étudiants issus d’établissements de protection sociale (EPS) du Royaume. Certes, ils sont économiquement démunis, mais leur esprit est riche en potentiels et ambitions. Ces jeunes ont pu briser les murs de la marginalisation qui leur ont été imposés et ont réussi avec ténacité à prendre l’ascenseur social. D’ailleurs, cette finalité figure parmi les premiers objectifs fixés par les initiateurs de la FME qui ont baptisé cette initiative «Projet de vie».
Aujourd’hui le Maroc du 28 mai 2009
Ils sont 19 étudiants a bénéficié d’un parrainage professionnel et pédagogique. La prise de contact de ces filleuls et leurs parrains a eu lieu mardi 26 mai 2009 à Casablanca, lors de la cérémonie de parrainage organisée annuellement par la Fondation marocaine de l’étudiant (FME). Cette action s’inscrit dans l’approche de la fondation afin d’assurer le coatching des étudiants issus des établissements de protection sociale.
Un accompagnement moral qui se base essentiellement sur l’orientation et le conseil durant la période de formation de jeunes bénéficiaires. «Le parrainage compte parmi les actions capitales qu’adopte la formation pour la promotion des jeunes compétences aussi bien sur le plan estudiantin que professionnel», a précisé Mohcine Berrada président de la FME. Et de poursuivre : «l’objectif étant de réussir à démystifier leur environnement socio-économique et de les orienter quant à leurs choix professionnels et personnels ». Engagée pour leur soutien, la Fondation tend par cette action accroître les chances d’insertion professionnelle de ces jeunes méritants issus de milieux démunis. Ces étudiants seront accompagnés durant leurs cursus par des cadres dirigeants et des chefs d’entreprise. Nouveaux ou ayant déjà tenté l’expérience, parrains et marraines s’engagent à faciliter l’intégration future des jeunes boursiers. Régularité, rigueur et sincérité sont indispensables pour réussir cet engagement moral et pédagogique. Le tuteur est appelé à faciliter le contact avec son filleul, à assurer le contrôle des résultats scolaires, à consolider ses relations sociales et à l’initier aux règles de la vie professionnelle. Par ce parrainage, la Fondation marocaine de l’étudiant est à sa 7ème promotion. C’est une étape importante qu’a franchie la FME depuis sa création. Cette instance,qui a fait de la formation et l’emploi son cheval de bataille, a réalisé d’importantes avancées dans sa lutte contre l’exclusion et la précarité. L’injustice sociale n’a pas empêché 180 boursiers, dont 89 majors de leurs promotions, à prouver leur compétence. Leur motivation n’a pas été brisée par le manque de moyens. Âgés de 18 ans et plus, ces bacheliers, issus des différents établissements de protection sociale du Maroc, ont réussi à se faire valoir. La motivation et le potentiel sont le moteur qui favorisera leur ascension sociale. De ce fait, la FME a mobilisé son arsenal pour garantir le droit à un enseignement de qualité dans des écoles supérieures ou professionnelles privées, à des conditions de vie dignes ainsi qu’à une insertion professionnelle.
En chiffres, la FME compte 68 lauréats dont 4 sont actuellement entrepreneurs, 50 ont été recrutés et 8 en recherche d’emploi. Depuis 2001, la fondation a déboursé un montant de 7 millions de dirhams sous forme de bourses mensuelles soit 800 DH par mois. Un montant qui augmentera à partir du mois prochain pour atteindre 900DH.
Parmi les allocations figurent des bourses pédagogiques. Ce sont les places accordées par les établissements d’enseignement supérieur privé et qui ont atteint, jusqu’à présent, 26 millions de dirhams. Pour ses éventuelles perspectives, la Fondation marocaine de l’étudiant compte élargir ses horizons pour atteindre 1000 étudiants en 2013.
L’Economiste 3 juillet 2002
DES BOURSES POUR ÉTUDIANTS NÉCESSITEUX
La Fondation marocaine de l’étudiant s’engage à octroyer 200 bourses par an200 bourses par an, 200 parrains, 200 insertions professionnelles et 50 millions de DH de bourses octroyées.
Tel est le défi que s’est lancé la Fondation marocaine de l’étudiant pour septembre prochain (cf. notre dossier enseignement du 6 juin 2002, www.leconomiste.com). C’est Mohcine Berrada, Président du groupe l’Etudiant Marocain, qui préside la Fondation.
Cette dernière s’engage à offrir aux démunis, âgés de moins de 25 ans et justifiant “d’une excellence académique”, l’opportunité de continuer leurs études dans des établissements supérieurs ou professionnels privés. Il s’agit aussi de les parrainer par des chefs d’entreprise ou des cadres dirigeants pour faciliter leur insertion sur le marché du travail.
Les responsables précisent que “la démarche consiste à rechercher des bourses sous forme de places dans des établissements privés, outre des parrains et des fonds”. Pour ce faire, la Fondation a signé le 19 juin dernier des conventions de partenariat avec l’Organisme de l’Entraide nationale (tuteur des Associations musulmanes de bienfaisance) et SOS Villages d’Enfants. Un autre partenariat a été signé entre la Fondation et l’association Mjid en vue d’assurer le logement pour certains bénéficiaires ainsi que l’Association des médecins internes de Casablanca et la SMODF pour administrer les soins aux boursiers.
La Fondation vient ainsi rejoindre le rang d’autres organismes qui se sont engagés dans ce domaine. Côté chiffres, la formation professionnelle privée est assurée actuellement par 1.592 établissements autorisés. Ils dispensent une formation dans 94 filières normalisées au profit de 58.300 stagiaires. A préciser que les 94 filières couvrent les secteurs de l’administration/gestion/informatique, le tourisme/hôtellerie et les pêches. Les techniciens et techniciens spécialisés occupent 8% des stagiaires. Selon la répartition géographique des établissements de formation professionnelle privée, Casablanca en compte plus de 351 (22,5%), suivie de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs avec 150 (9,6%) et Souss-Massa-Drâa avec 119 (7,6%).Par ailleurs, la Fondation est composée de quatre vice-présidents, à savoir Chafik Rached (directeur de l’Anapec), Aziz Sqalli Houssaini (directeur Réseaux BMCI), Mohamed Baayoud (président AGEF) et Abderrahmane Ouardane (directeur général Forum 7). Le secrétaire général est Saâd Bendaoud (directeur général Vectra) et la secrétaire générale adjointe, Asmâa Ayoub (rédactrice en chef du groupe l’Etudiant Marocain). Zaki Guessous (expert-comptable) et Karim Bensouda (directeur général Dyna Communication) sont respectivement trésorier général et trésorier général adjoint. Quatre conseillers sont actifs au sein de la Fondation. Cette dernière dispose d’un comité permanent de suivi et d’orientation, constitué de chefs d’établissements donateurs de bourses. S’ajoutent quatre commissions, à savoir de communication, développement, du social et de sélection des bénéficiaires du programme.
Fatim-Zahra TOHRY