Marianne RUGGIERI, présidente de la Fondation JUNICLAIR

Comment choisissez-vous les projets que vous financez ?

Nous soutenons au niveau de la Fondation JUNICLAIR, des projets qui permettent notamment le développement des pays et l’autonomisation des personnes. Ce qui nous amène donc à privilégier les projets lies à l’éducation ou la santé. Nous choisissons les projets sur dossier mais surtout grâce au contact direct que nous établissons avec les bénéficiaires.

Comment avez-vous décidé de soutenir la FME ?

J’ai fait le tour de plusieurs organisations, et rencontré plusieurs associations et plusieurs acteurs associatifs de terrain au Maroc. Après avoir rencontré l’équipe de la FME, j’ai été à la fois convaincue par la finalité, la mission et la rigueur, et touchée par les parcours des boursiers. Le domaine d’intervention de la FME, l’accès à l’éducation est essentiel. L’éducation est la base de tout : être éduqué c’est s’ouvrir au monde, exister, être autonome et se prendre en main. L’éducation est essentielle car elle permet d’endiguer toute forme de sectarisme.

Le projet de la FME est concret et palpable. C’est un coup de pouce donné, c’est structuré et des vies sont changées. J’ai donc soumis le dossier au Conseil d’Administration de la Fondation JUNICLAIR, et nous avons validé notre engagement auprès de la FME.

Pourquoi avez-vous fondé la Fondation JUNICLAIR ?

Je considère que j’ai eu beaucoup de chance. Mon époux et moi avons travaillé dur dans notre vie, et continuons encore. Pour autant, nous considérons que nous avons eu beaucoup de chance. Nous voulions laisser quelque chose à nos enfants et petits-enfants. C’était une façon d’inscrire encore plus en eux cette responsabilité envers l’autre et toutes les valeurs de partage et altérité. J’ai préféré faire ceci de façon professionnelle et dans un cadre organisé. La Fondation JUNICLAIR est née de là. J’ai pour espoir qu’un de mes petits-enfants reprenne le flambeau plus tard.

Vous soutenez plusieurs actions de par le monde, partagez avec nous une des actions qui vous a marquée ?

L’action associative qui m’a touchée le plus concerne des femmes afghanes qui grâce à leur détermination ont appris à lire et à écrire en deux mois seulement. Elles ont à leur tour fait l’école à des enfants dans leurs quartiers. Quand on éduque les femmes on éduque toute une nation, ce sont des futures mamans, des futures actrices de la société qui peuvent faire évoluer tout un pays grâce à leur éveil sur les questions de santé, la maitrise de la natalité et économie familiale.

Des filles, des femmes, vous accompagnez grâce à votre soutien à la FME, 10 étudiantes. Parlez-nous d’elles ?

Je soutiens beaucoup de filles et femmes de par le monde. Au Maroc et avec la FME, elles sont 10, elles sont brillantes bachelières et portent « la volonté de s’en sortir ». Je vois en elles beaucoup d’espoir, beaucoup d’ambition.

Durant ma dernière visite à la FME, j’ai eu un moment de partage avec elles, et j’ai vu leur transformation en une année. Cela m’a permis de faire le point sur leurs rêves professionnels, l’avancement de leurs études. Ce contact est très important pour moi, car je perçois concrètement l’impact de notre action. La FME me transmet des rapports réguliers, et organise les rencontres avec les boursières.

Ces boursières sont très studieuses. Et j’en ai un peu plus appris sur elles. J’ai découvert que l’une d’entre elles par exemple, participait à un projet dans son école avec d’autres étudiants. Elle sillonne les petits villages environnant Agadir pour encourager la scolarisation des petites filles. C’est formidable !

J’apprécie particulièrement le programme de tutorat, et j’ai assisté à une rencontre entre boursière et tutrice très intéressante. Les tutrices aident d’une autre manière les boursières à travers le partage de l’expérience professionnelle, l’orientation, l’écoute. La vision par rapport au projet professionnel des boursières devient ainsi de plus en plus claire.

J’ai hâte de les revoir dans quelques mois…

 

« Les programmes FME, c’est une chance» MERIAME SAADI

Etre déterminée dans ses choix :

Je suis Meriame Saadi, âgée de 20 ans, étudiante à l’Université Internationale de Rabat.

Comme chaque lycéen, je me suis retrouvée devant faire un choix pour mes études. Le secteur des énergies m’a très vite attirée pour son importance économique, sociale et environnementale.

J’ai obtenu mon baccalauréat en sciences physiques avec mention très bien. Etant la première dans ma promotion, mes professeurs et notre conseiller pédagogique m’ont beaucoup encouragé. Ils m’ont conseillé plusieurs voies, et m’ont finalement encourage à poursuivre ma voie face à ma détermination.

Les Energies renouvelables, un métier et une passion

J’ai construit mon projet de vie : devenir ingénieur en énergies renouvelables et évoluer dans ce secteur.  Grâce à la FME et la Fondation JUNICLAIR que je remercie également, j’ai fait mes premiers pas vers cet objectif.

J’ai eu beaucoup de chance d’être retenue dans les programmes de la FME. J’ai rencontré l’équipe pour la première fois l’année dernière. Avec l’ordinateur portable mis à ma disposition, j’ai accès au site ALTISSIA qui me permet d’améliorer mon niveau dans plusieurs langues.

Pour intégrer l’Université Internationale de Rabat, j’ai passé un concours écrit et un entretien oral.

Actuellement je suis en deuxième année cycle préparatoire intégré, on a une formation chargée mais très intéressante. J’ai eu de nouveaux amis et j’ai eu l’opportunité de rencontrer des professeurs qui sont parmi les meilleurs.

En savoir plus sur Meriame :

J’aime bien jouer aux échecs et faire du sport.

Mon film préféré est « Sherlock Holmes » et mon livre préféré est « L’étranger» de Camus.

Je suis de nature optimiste !

Un message pour vous bacheliers méritants :

Continuez vos études en donnant le maximum possible d’effort, rien n’est impossible si vous essayez et si vous croyez en ce que vous faites. C’est après la pluie que les fleurs s’ouvrent !

Un dernier mot :

Je ne suis qu’à ma deuxième année. On me fait confiance, on me soutient dans mes études, on m’encourage. Alors je travaille encore plus.

Je suis déterminée à réussir.

Partage, Emotion, Expérience pour grandir

Parle-nous de ton parcours,

Je suis Ghita Faid, 21 ans. Après l’obtention de mon baccalauréat en Sciences Economiques avec une mention très bien, j’ai découvert qu’avec la FME je pouvais étudier sereinement. J’ai candidaté et j’ai pu bénéficier du programme de bourse OCP.

Grâce à l’orientation de l’équipe FME, j’ai intégré des classes préparatoires privées. J’ai passé les concours d’entrée d’écoles de commerce et gestion. J’ai été retenue en France et au Maroc. J’ai choisi de continuer mon parcours à l’ISCAE. Maintenant je suis en 2ème année.

Raconte nous ton expérience programme tutorat au féminin by FME

Je bénéficie du programme tutorat professionnel, depuis 2015. Tout a commencé par une réunion de rencontre tutrice-tutorée organisée par la FME. J’y ai rencontré ma tutrice une directrice Communication d’un grand organisme de prêts.

Ma relation avec ma tutrice est très solide, pleine de partage et d’apprentissage sur le niveau personnel et professionnel. Elle m’a accompagné pour décrocher mon premier stage l’été précédant mon entrée à l’ISCAE. J’ai donc pu découvrir très tôt le milieu de travail. Et j’ai bénéficié de ses conseils pour le choix de mon orientation de filière. Elle m’a beaucoup apporté et m’apporte beaucoup pour ma confiance en moi. On s’appelle, on échange par mail. Et de temps en temps on se voit autour d’un café.

Le tutorat constitue pour moi un levier dans mes orientations professionnelles, dans ma vie personnelle. Moi je suis une personne active et j’ai rencontré une personne qui me pousse à l’être et qui m’encourage tout le temps à me réaliser, à être ouverte au monde, spontanée et plus que ça à être moi-même.

La phrase qu’elle me disait et dont je m’en souviens toujours est : « Avec moi ne mets pas de barrières, on n’est pas dans une relation hiérarchique, sois spontanée, sois toujours toi-même, cela te permettra d’aller loin »

Quand je parle de ma tutrice je sens beaucoup d’émotion. Elle est disponible, déterminée, aimable et d’une générosité de cœur incroyable. Je me souviens un jour, j’étais classée troisième de ma promotion, j’ai eu une bonne note. Elle était tellement fière que cela n’avait pas de prix. C’est moteur pour moi.

Tu as 3 mots pour nous décrire le tutorat au féminin by FME

Expérience, Emotion et partage

Et cela me fait grandir, personnellement et professionnellement. Alors Lamia Merci

La FME lance un appel à mobilisation des femmes pour les femmes

La Fondation marocaine de l’étudiant (FME) lance, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, un appel à mobilisation aux cadres et dirigeantes d’entreprises pour le programme «Tutorat au féminin» destiné aux jeunes boursières de la fondation.

En savoir plus: http://www.leseco.ma/enseignement/535-enseignement/64108-la-fme-lance-un-appel-a-mobilisation-des-femmes-pour-les-femmes.html

المؤسسة المغربية للطالب نظمت اليوم العالمي لتكافؤ الفرض في نسخته الثالثة

نظمت المؤسسة المغربية للطالب يوم السبت 9 دجنبر 2017، اليوم العالمي لتكافؤ الفرص بمقر مدرسة إدارة الأعمال ” أم ليون بيزنس سكول ” بالدار البيضاء بشراكة مع الجمعية الفرنسية جواز سفر المستقبل، وذلك من أجل تكافؤ الفرص من خلال مكافحة التمييز الاجتماعي والإقليمي، وتعزيز قيم الاختلافات الاجتماعية المتنوعة لإنتاج جيل متضامن هدفه الوحيد هو التقدم والابتكار.
عرف هذا اللقاء الذي بدأ في تمام الساعة التاسعة صباحا إلى غاية الساعة الرابعة بعد الزوال، حضور طالبات ممنوحات من المؤسسة المغربية للطالب، وطالبات مدرسة ” أم ليون”.وفي بداية الحدث تقدمت ممثلة المؤسسة المغربية للطالب لمياء مطرب بإلقاء كلمة افتتاحية حيث أعلنت عن برنامج اللقاء وأسماء المشاركين فيه.
ومن جهته، تقدم مدير مدرسة ”  أم ليون ” السيد توحيد شتوي بمشاركة تجربة حياته مع الحاضرين منذ أن كان طفلا صغيرا، انطلق من حي شعبي “صفاقش” بتونس ليحصل على منحة جامعية مكنته من الالتحاق بجامعة باريس دوفين بفرنسا،وفي ختام مداخلته تطرق إلى ضرورة التشبث بأحلامنا مهما كانت الظروف الاجتماعية وأن نجتهد ونعمل على تحقيقها.
وخلال هذا اليوم العالمي تم تنظيم ورشات تواصلية، الورشة الأولى بعنوان “خياراتنا تحدد من نحن” هدفها هو التعريف بأهمية تطوير القيادة من أجل تقدير الذات والتي نشطها توفيق شادلي مدرب في التنمية الذاتية ومدير تسويق. والورشة الثانية تحت عنوان “القيادة والرياضة”،إذعَرفَتْ بدور مساهمة الرياضة في تطوير إنتاجية الشخصية القيادية حيث قدمها المدرب الرياضي محمد المستسي. بالإضافة إلى أن”نجاح الأنثى” هو عنوان الورشة الثالثة التي تحدثت عن الوصايا الخمس للتدبير في  النظرية والممارسة  ، التي أشرفت على تنشيطها ماري آن رومير، عضوة بشبكة لين إن الدارالبيضاء

في هذا الإطار، عند تناول وجبة الغذاء استمر التواصل والتعارف بين الطالبات ومنشطي الورشات حول مجالات دراستهن وتجاربهن في ميدان العمل من خلال الفترات التدريبية أثناء الدراسة في الشركات والمقاولات المغربية. واختتم اللقاء بمحاضرة عنوانها ” ما تعلمته من حياتي عن طريق السفر”، التي قدمتها هدى شالون مُغامرة مغربية جعلت من السفر وسيلة للحياة، إذ إنها تقاسمت تجربة سفرها حول العالم مع الطالبات،والجميل في مغامرتها أنها ضحت بأشياء كثيرة لكي تحقق حلمها الذي تمكنت من خلالهمن اكتشاف بلدان وثقافات متعددة.
وتجدر الإشارة إلى أن المؤسسة المغربية للطالب تنظم للمرة الثالثة اليوم العالمي لتكافؤ الفرص، زيادة على ذلك نُظم الحدث العالمي في ثماني مدن منها:باريس، مرسيليا، بلاكبيرن، أبيدجان، واشنطن… والهدف الرئيسي منه هو الحق في الحصول على التعليم والعمل لجميع الشبابالمنحدرين من خلفيات اجتماعية متواضعة، بغض النظر عن أصلهم والطبقة الاجتماعية التي ينتمون إليها.

3ème Edition de la Journée Mondiale de l’Egalité des Chances : l’Empowerment des Jeunes Filles !

En partenariat avec l’Association française passeport avenir, la fondation marocaine de l’étudiant a organisé le samedi 9 Décembre 2017, la Journée mondiale de l’égalité des chances à Emlyon Business School à Casablanca, afin de lutter contre la discrimination sociale par la promotion des valeurs de co-existence et du vivre-ensemble, pour construire une génération solidaire dont le seul but est le progrès et l’innovation.

La rencontre a débuté à 9h du matin jusqu’à 16h,réunissant des étudiantes boursières de la Fondation marocaine de l’étudiant et de l’Ecole Emlyon. L’ouverture du programme et la présentation des participants ont été introduites par Mme Lamiae Moutrib, représentante de la Fondation marocaine de l’étudiant.

De sa part, le directeur de l’Ecole Emlyon, MonsieurTawhid CHIOUI, a partagé l’expérience de son enfance avec les personnes présentes. Son parcours a commencé dans un quartier populaire de Sfax en Tunisie, il a reçu une bourse universitaire pour poursuivre ses études supérieures à l’Université Paris Dauphine. Il a terminé son intervention par ceci « il faut s’attacher à nos rêves indépendamment de notre apparence et de nos circonstances »

Au cours de cette Journée, des ateliers ont été organisés sur différents thèmes. Le premier atelier portait sur « nos choix nous définissent » assuré par Monsieur Toufik CHADLI, Directeur Marketing Soins à domicile Unilever et Coach. Le but de cet atelier était d’introduire l’importance du développement du leadership pour l’estime de soi. Le deuxième atelier intitulé« Leadership et Sports », il s’avisait à discuter le rôle de la contribution du sport dans le développement de la productivité personnelle du leadership. Le coach sportif Mohammed El Mestassi a animé cet atelier. Finalement, « Réussir au féminin »a été le titre du troisième et dernier atelier, qui a entamé les cinq commandements du Lean In, qui a été animé par Madame Marie Anne Roumier, membre du réseau Lean In Morocco.

Par ailleurs, pendant la pause déjeuner, la communication et la connaissance entre les étudiantes et les participants à l’atelier se sont poursuivies sur les champs de leurs études et expériences dans le domaine du travail à travers des stages dans les entreprises marocaines. La rencontre s’est conclue par une conférence présentée par HoudaChaloune l’aventurière marocaine qui a érigé « ce que j’ai appris de ma vie grâce voyage ». Elle a partagé son expérience de voyage autour du monde avec les étudiantes et son sacrifice pour réaliser son rêve de découvrir différents pays et cultures.

Il convient de noter que la Fondation marocaine de l’étudiant a organisé la troisième fois la Journée mondiale de l’égalité des chances, et cet événement mondial organisé dans huit villes, dont Paris, Marseille, Blackburn, Abidjan, Washington … L’objectif principal de cette conférence était le droit à l’éducation et à l’emploi pour tous les jeunes venus des milieux sociaux modestes, indépendamment de leurs origines et de la classe sociale à laquelle ils appartiennent.

Mouhssine KHOUIRA “Ne jamais baisser les bras, rien n’est impossible, même avec un handicap”

J’ai commencé à préparer mon projet d’études post-bac dès que j’étais en tronc commun (1ère année de lycée au Maroc). J’ai fait beaucoup beaucoup d’efforts pour obtenir une bonne note à l’examen régional. C’est une année qui restera gravée dans ma mémoire car je me suis vraiment concentré et ce, dès les préparations qui ont débutées le premier jour de la rentrée scolaire en assistant aux cours de soutien et en révisant à la maison. J’ai été soutenu et accompagné par mes parents, mes camarades de classe et mes professeurs.

Au moment de passer le baccalauréat, M. Rachid ELOUALI a lancé un appel en vidéo pour respecter et appliquer la loi qui donne un tiers temps aux candidats en situation de handicap. Devenue très populaire, cette vidéo m’a fait chaud au cœur car elle a suscité l’attention et le soutien de beaucoup de gens.

Quand j’ai décroché mon baccalauréat avec mention, mon ami et acteur Rachid ELOUALI m’a rendu visite le jour même et a de nouveau réalisé une vidéo qui s’est retrouvée sur tout les réseaux sociaux. Il m’a énormément soutenu et c’est lui qui m’a parlé de la Fondation Marocaine de l’Etudiant.

Une semaine plus tard, Rachid m’a annoncé une super nouvelle : que la Fondation Marocaine de l’Etudiant avait décidé de m’accompagner dans la poursuite de mes études supérieures. J’ai reçu la visite de M. Mahdi BOUZIANE, le directeur exécutif de la Fondation avec qui j’ai pu parler de mon projet d’avenir et définir le parcours universitaire qui correspondait le plus à mon profil et à mes souhaits. J’ai choisi de suivre des études juridiques parce que j’aime le Droit et parce que je veux défendre les droits des personnes en situation de handicap et ceux à mobilité réduite comme moi. Je suis aussi intéressé par du notariat.

J’ai présenté mon projet à l’Université Mundiapolis, pour intégrer la filière Gouvernance. Lors de ma première visite, j’ai eu l’honneur de rencontrer deux représentants de la FME : M. Hicham CHAFAI (président de la commission Sélection) et M. Mohcine HAFID (responsable du programme de bourse dans lequel je suis boursier). L’admission à l’université s’est bien passée.

Concernant mes cours et mon quotidien d’étudiant, la principale difficulté liée à ma situation de handicap que je rencontre c’est l’incapacité d’écrire. Les aménagements qui pourraient m’aider à dépasser les difficultés rencontrées concernent surtout le tiers-temps pour les examens, sur la prise de notes et j’ai besoin de matériel spécifique.

Mes cours se déroulent très bien, je me sens bien à Mundiapolis que ce soit vis-à-vis de mes camarades ou de mes professeurs.J’utilise le transport de l’Université pour me rendre sur la Campus.

Et pour te connaître un peu mieux, quel est ton…

– film préféré ? NôuH (S.B sur lui)

– livre préféré ? Les Onze Lois de la Réussite d’Anthony Robbins

– rêve ? « Devenir Ministre Chargé des Affaires des Personnes en situation de handicap »

Tes conseils pour un(e) lycéen(ne) en situation d’handicap ?

Mes conseils à ceux qui ont un handicap ? Ne jamais baisser les bras, rien n’est impossible. Toujours avoir de la volonté, de la persévérance et de l’ambition, fixez-vous un objectif et faites tout pour réussir à l’atteindre.

#100DHpourEtudier, la e-campagne de dons de la Fondation Marocaine de l’Etudiant !

Lancée en 2015, l’opération de levée de fonds #100DHpourEtudier, appel à la générosité publique, a permis de prendre en charge 20 bachelièr(e)s orphelin(e)s ayant eu une mention Très Bien au baccalauréat, et de lancer ainsi un programme spécifique: le programme FME-Excellence. Grâce à cet appel à la générosité, près de 450 KDH ont ainsi été récoltés, permettant à ces boursiers de réaliser leur rentrée universitaire dans les meilleures conditions.

Le Programme FME Excellence comptait durant l’année 2016-2017, 60 étudiant(e)s dont 35 nouveaux bénéficiaires l’ont intégré au titre de la rentrée 2016. Nous avons pu concrétiser la prise en charge des ces étudiants grâce aux financements relais contractés après la campagne #100dhpourEtudier auprés de particuliers et d’entreprises.

 

Pour plus de détails, consulter le rapport annuel du Programme (ici)

Pour l’année 2017-2018, le programme prendra en charge 80 bénéficiaires,  soit 20 boursiers supplémentaires grâce à la générosité de certains mécènes privés.

Afin d’assurer le financement complet de ce programme, la Fondation Marocaine de l’Etudiant renouvelle la campagne de dons #100DHpourEtudier, en appel au don récurrent (opérationnel dès à présent), qui peut s’effectuer en ligne via la plateforme de dons en ligne dons.myfme.ma ou par virement ou chèque.

Khadija ANFRADI “J’ai choisi la Corée du Sud pour la simple raison que tout est différent dans ce coin du monde”

Etudiante en 1ére année de Master à l’ESCA Ecole de management à Casablanca, spécialité de finance, audit et contrôle de gestion, et boursière de la fondation marocaine de l’étudiant, Khadija est actuellement en échange en Corée du Sud pour une période de 4 mois. Elle revient sur son expérience:

Le rêve de participer à un programme d’échange m’a accompagné depuis mon baccalauréat. Ce fût la première raison qui m’a poussé à choisir l’ESCA pour mes études supérieures car cette école dispose d’un fort réseau international dont plusieurs partenariats à travers le monde parmi lesquels figure l’université nationale de PUKYONG à Busan où je suis actuellement en échange.

J’ai choisi la Corée du Sud pour la simple raison, que tout est différent dans ce coin du monde, en commençant par la langue, la nourriture, le système éducatif, la nature (les îles), l’art, l’histoire, les traditions ainsi qu’au niveau technologique qui est très développé.

Et pour avoir une vision plus scientifique sur les composantes culturelles de cette société j’ai suivi un cours (qui n’a d’ailleurs aucun lien avec ma spécialité au Maroc) qui s’intitule “Understanding of Korean Culture”. La plupart des étudiants Marocains préfèrent partir en Europe, aux Etats Unis ou au Canada parce qu’ils ont déjà l’avantage de parler les langues de ces pays, ou parce qu’ils ont des amis ou des membres de famille là-bas, mais aussi pour la proximité géographique. Pour ma part, j’ai préféré relever un défi plus important et essayer de partir en Corée du Sud afin de cohabiter avec des personnes ayant une culture vraiment différente de la mienne.

Pour pouvoir bénéficier de cette expérience d’échange, plusieurs conditions devaient être respectées : tout d’abord il fallait avoir une bonne discipline et une bonne assiduité, des bonnes notes au semestre précédent, un bon niveau d’anglais devrait être justifié par une attestation de TOEIC ou de TOEFL. Ensuite il fallait surtout réussir son entretien devant les professeurs et les experts de l’ESCA. Enfin, il fallait rédiger une lettre de motivation en mettant en avant mes compétences pour convaincre le comité d’entretien mais aussi les persuader que j’étais une étudiante qui représenterait parfaitement mon école et mon pays chez le partenaire étranger. Une fois toutes ces conditions remplies, la deuxième étape commence, c’est-à-dire choisir la destination désirée et commencer à communiquer avec l’université d’accueil en élaborant une lettre de motivation, un CV en anglais, et d’autres documents justifiants mon identité et mon niveau universitaire. Cette deuxième étape s’étale sur une période de 3 mois (notamment entre le moment où l’on reçoit la décision d’acceptation jusqu’à l’arrivée dans l’université en question).

Dans mon cas, et d’autant plus en tant que boursière de la fondation marocaine de l’étudiant, il fallait postuler pour une demande auprès du bureau de cette dernière en parallèle avec la démarche d’ESCA et de l’université en Corée de Sud. La question principale de ma demande était «  Est-ce que je peux bénéficier d’une aide financière couvrant tous les frais de mes études à l’étranger », et la réponse était ‘’Oui, la FME et grâce au partenariat avec la fondation Phosboucraâ va prendre en charge les frais de ton programme d’échange’’ et à vrai dire, c’était l’un des meilleurs sentiments que j’ai jamais éprouvé de toute ma vie.

Dès ce moment, j’ai commencé à communiquer avec l’équipe de la fondation presque tous les jours à propos des détails, en commençant par la création d’un compte bancaire international, l’assurance et le certificat médical, la procédure du visa, et le billet d’avion qu’ils ont réservé eux même. Je profite de l’occasion pour les remercier tous, pour l’intérêt qu’ils ont porté à mon dossier et plus particulièrement Mr. Mohcine HAFID, le responsable de mon programme de bourse pour son accueil et son suivi au quotidien de mon dossier, et un remerciement tout particulier pour le président de la fondation Monsieur Hamid BENLAFDIL pour le partage de son expertise, son aide, ses conseils et l’intérêt qu’il a porté à mes questions et bien évidemment pour la fondation Phosboubraâ.

Une autre personne représentait et d’ailleurs représente toujours un grand appui pour moi, c’est une personne que j’ai connu grâce à la FME qui est ma tutrice Mme Hind NASLOUBY, une personne qui compte beaucoup pour moi, sans elle je n’aurai jamais eu confiance en mes compétences, mon niveau d’anglais, et en ma capacité de communication. C’est la personne qui m’a le plus soutenue quand j’ai pensé tout abandonner, et qui m’a dit de ne jamais perdre espoir. C’est grâce à elle que je suis en Corée du Sud aujourd’hui.

J’avoue que la période de préparation pour mon échange a été la plus stressante de tout mon parcours d’étude. Dans cette période de 4 mois (débutant le 2 mai ou j’ai commencé à rédiger ma lettre de motivation jusqu’au moment de mon arrivé à l’aéroport d’Incheon le 29 août). J’avais pendant cette période les examens de fin de semestre et le projet de fin d’année à l’ESCA à Casablanca, les examens de deuxième année à la faculté des sciences économiques de Guelmim, et la préparation du dossier de demande de financement pour la FME (un dossier qui contient une lettre de motivation, un projet professionnel, tous mes bulletins, mes attestations de stages et tout autre document pouvant être utile). C’était intense et il fallait que je gère tout en même temps.

La démarche pour le visa a été tellement facile: cela n’a demandé que 3 jours entre le dépôt du dossier et la récupération du passeport. Je me suis déplacée de Casablanca à Rabat le 14 juillet pour déposer mon dossier qui contenait la lettre d’admission que j’avais déjà reçue en version papier de la part de l’université d’accueil, mon passeport, mes photos d’identité, et un formulaire téléchargeable sur le site du consulat de la Corée de Sud au Maroc. J’ai reçu un appel après 2 jours pour venir récupérer mon passeport.

Le mois d’août était un mois de découverte pour moi, vu que j’ai regardé énormément de vidéos sur la Corée de Sud, j’ai lu plusieurs articles, et j’ai commencé à contacter des étudiants de différents pays qui sont supposés être avec moi dans le même programme. Cela m’a permis d’avoir une petite idée sur la culture coréenne.

Le 22 août 2017, j’ai reçu l’appel le plus important de cette période de préparation avant mon départ, Mr Mohcine Hafid (le responsable de mon programme de bourse) m’a appelé pour m’informer que la réservation de mon billet avait été faite et que je pouvais partir dans 5 jours. Je me suis déplacée de Guelmim (au Sud du Maroc) à Casablanca pour prendre l’avion, et au total mon voyage a duré 39h 20 min, du Maroc à la Corée du Sud. J’ai eu la chance d’explorer l’aéroport international Hamad, l’un des meilleurs aéroports au monde au Qatar pendant mon escale.

J’avais réservé un billet de train de l’aéroport international Incheon vers Busan quand j’étais encore chez moi au Maroc. Cette réservation était obligatoire pour garantir une place à la Cité universitaire de PUKYONG.

Malheureusement, lorsque je suis sortie de l’avion, le passage à la douane et la récupération des bagages ont pris plus de temps que prévu. Arrivé à Seoul station, je n’avais que 15 minutes pour trouver la gare, et je me suis trompée ce qui m’a fait perdre encore plus de temps. A ce moment j’ai demandé à un homme (dans la cinquantaine) de m’indiquer la vraie direction en lui montrant mon billet, il a pris ma valise et a commencé à courir en me demandant de le suivre. J’étais vraiment très loin de la gare, et il a fait tout ce qu’il a pu pour que je ne rate pas le train. Cela a été ma première impression sur les Coréens, ils font tout leur possible pour aider les autres, ils ne t’indiquent pas le chemin mais ils t’accompagnent jusqu’à ce que tu arrives à ta destination. S’ils ne savent pas, ils demandent aux autres, et s’ils ne parlent pas anglais ils utilisent des signes ou des applications de traduction pour te comprendre et se faire comprendre.

Le lendemain de mon arrivée en Corée du Sud, à l’université nous avons eu une cérémonie d’accueil des étudiants étrangers inscrits au programme d’échange. Nous étions vraiment nombreux, plus de 120 étudiants de tous les coins du monde. Il y a plusieurs spectacles et représentations pour nous montrer la culture coréenne, faits par les étudiants de l’université avec la présence du Directeur et du corps administratif.

Nous avons commencé le semestre le 1er Septembre, où nous avons choisi nos cours et rencontré nos professeurs très compétents. La procédure de choix des cours consistait à faire une cohésion entre les cours enseigné à mon université pendant cette même période et ceux proposés par PUKYONG, et dans le but de garantir une bonne gestion du choix des cours, l’administration de l’université a mis à disposition de chaque étudiant étranger un étudiant Coréen pour lui expliquer les procédures et les étapes de cette mission.

Pourtant, toute expérience a des effets positifs et négatifs, ainsi je vais résumer les effets négatifs en 2 points :

  1. La nourriture : j’habite dans le dortoir universitaire et je n’ai pas le droit de cuisiner.  Je suis du coup obligée de prendre tous mes repas à la cafétéria de la cité, les plats servis contiennent toujours de la viande de porc, du bœuf ou du poulet qui ne sont pas abattu sur la voie islamique et par conséquent je ne peux pas en manger. S’il y a des repas faits avec des légumes ou autres ingrédients, ils sont souvent très épicés (la nourriture asiatique est très influencée par les épices chaudes). C’est quelque chose à laquelle je n’arrive vraiment pas à m’habituer. De même à l’extérieur, il est très difficile de trouver des restaurants Halal à des prix convenables.

Ainsi, l’un de mes professeurs a entendu dire que les étrangers ont des difficultés à manger la nourriture du dortoir parce qu’ils ne sont pas habitués à ce genre de cuisine et parce que les plats préparés ne sont pas diversifiés. C’est d’autant plus difficile pour les musulmans car ils ne peuvent pas manger la plupart de ce qui est servi. Mon professeur m’a invitée avec mes amis à un dîner dans un restaurant HALAL, ce qui reflète encore une fois l’hospitalité des Coréens envers les étrangers.

  1. Les prix élevés : Les prix en Corée de Sud dépassent le triple des prix au Maroc, le mode de vie est tellement élevé que je dois bien gérer mon budget pour pouvoir vivre convenablement.

Ce qui est très positif à propos de l’université c’est qu’elle intègre les étrangers à travers différentes activités (International day, des voyages culturels, des conférences, des fêtes d’Halloween, des concerts…), il y a au moins un événement par mois d’organisé où les étudiants étrangers peuvent participer.

J’ai pu visiter pendant les deux mois passés plusieurs endroits célèbres et populaires à Busan, à savoir : Haedong Yonggongsa temple, Gamcheon village, Haeundae beach, Gwangandaegyo bridge, United state memorial cemetry, Nampo dong, fisheries museum, et je compte visiter aussi d’autres villes dans les jours à venir.

Une fois rentrée au Maroc, je compte continuer à améliorer mon niveau de coréen après avoir commencé à apprendre les bases à l’université. Il est toujours fascinant d’apprendre une nouvelle langue, et je compte aussi aider l’office des relations internationales à l’ESCA à améliorer le programme d’intégration des étudiants étrangers via ce que j’ai déjà appris en faisant partager de mon expérience en Corée du Sud aux autres étudiants.

Il est tellement important pour tout étudiant d’avoir une expérience à l’étranger, que ce soit dans un programme d’échange, une Summer School ou une formation, et je conseille les étudiants de la Fondation Marocaine de l’Etudiant  désirant améliorer leurs compétences de communication d’expérimenter un voyage à l’étranger sur une période conséquente dans leurs parcours universitaire, et je recommande vivement la Corée de Sud comme destination.