à L’occasion de la journée Internationale de la femme, la Fondation Marocaine de l’Etudiant souhaiterait rendre hommage à l’ensemble de ses 264 jeunes filles sur les 575 ayant bénéficié à ce jour de la bourse de la Fondation Marocaine.
Par leur niveau d’excellence et leur persévérance, elles ont toutes pu décrocher la Bourse de la Fondation Marocaine de l’Etudiant et des inscriptions dans les meilleurs établissements publics et privés d’enseignement supérieur. 66 d’entre elles ont décroché leurs diplômes et occupent actuellement des postes dans différents niveaux de responsabilités dans des entreprises privées.
Conscient des difficultés supplémentaires auxquels font face les jeunes filles tout au long de leurs parcours scolaire et universitaire, la Fondation Marocaine de l’Etudiant a toujours essayé d’adopter une approche visant à atteindre la parité au niveau de la représentation des jeunes filles. Ainsi, au niveau des candidatures de nouveaux boursiers, la FME a adopté depuis 2010 un politique de discrimination positive à l’égare des jeunes bachelières, ce qui a permis d’améliorer sensiblement le nombre de jeunes filles bénéficiant d’un des programmes de bourse gérés par la FME. Plus de 54% des boursiers en cours de formation sont des jeunes filles alors qu’elles ne représentaient que 33% des effectifs en 2010.
Pour accompagner ce développement et pouvoir offrir à ces boursiers un environnement d’études adéquat, la Fondation Marocaine de l’Etudiant, vient d’obtenir l’accord pour la construction d’une résidence universitaire pour jeunes filles à Casablanca. Ce projet, qui démarrera au courant de l’année 2014 permettra d’offrir aux jeunes boursières de la Fondation des conditions d’hébergement de qualité.
« Nos boursières, autant que nos boursiers d’ailleurs, nous rendent très fiers de ce que nous accomplissons à la Fondation avec nos partenaires. Elles sont très studieuses et font preuve d’un sérieux exemplaire » explique Hamid Ben Elafdil, président de la Fondation qui rajoute : « Nous faisons un efforts supplémentaires au niveaux du recrutement et des conditions d’accueil de ces jeunes filles, car il n’est pas évident pour elles et leurs famille, d’envisager d’aller poursuivre des études parfois très loin de leurs familles pour leur donner toutes les chances de faire des études qui conviennent à leur excellence académique et leurs ambitions ».