Témoignage d’un Mentor : « le mot d’ordre est spontanéité »

En 2012 plusieurs cadres de la BMCI ont manifesté leur volonté de parrainer bénévolement des étudiants/bacheliers boursiers au sein de la Fondation Marocaine de l’Etudiant.

Les parrains BMCI se sont engagés à accompagner ces étudiants tout au long de leurs 5 années d’études supérieures. Le dispositif de parrainage de la FME, présenté aux cadres de La BMCI, consiste à soutenir un jeune boursier par un accompagnement moral et pédagogique, lui permettre d’acquérir une vision réaliste du monde du travail, favoriser le développement de l’estime de sol et l’aider dans ses recherches d’Insertion professionnelle

La Fondation BMCI profite de cette belle aventure humaine pour vous faire partager I’expérience de Aalya Ghouti, cadre la BMCI qui a bien voulu répondre à nos questions. Aatya Ghouti est marraine de Zhour, boursière de la FME et Jeune étudiante en 2ème en classes préparatoires scientifiques.

 

Q : Comment avez-vous décidé de parrainer un étudiant de la FME ?

R : C’est une décision que j’ai prise naturellement, avec le consentement de mes proches. Pour moi l’objectif c’est de me rendre utile. Dès que la Fondation  nous a informés du programme de parrainage de la FME, j’ai directement adopté Zhour.

Q : Comment définissez-vous votre rôle de marraine ?

R : De nature maternelle, le tiens a apporter à Zhour de l’écoute, un soutien moral, de l’aide quand c’est possible et essayer de la comprendre dès que le suis en contact au téléphone avec elle j’essaye de la valoriser au maximum pour faciliter le dialogue tout en restant à l’écoute des difficultés qu’elle affronte et partage avec moi.

Zhour est très timide, mon rôle est de lui prodiguer des conseils pour l’aider à mieux s’orienter, à s’accepter et mieux vivre en société. Et si je peux lui apporter un petit plus dans sa vie je n’hésite pas !

Si je suis occupée et qu’elle m’appelle au téléphone, je ne tarde pas a lui répondre pour la rassurer et ne pas la décourager Parfois quand on tarde de répondre, le filleul se sent abandonné ou n’ose plus rappeler de peur de déranger

Q: Comment se déroulent vos échanges ?

R :Lors de nos échanges, le mot d’ordre est ii spontanéité. Quel que soit le mode de prise de contact, téléphone ou rencontre, j’essaye de la mettre à l’aise. Même si elle a des lacunes en français. Je l’encourage à s’exprimer dans son langage pour être mieux comprise

Q :Pouvez-vous nous faire partager des événements marquants dans votre relation ?

R : Zhour, ne disposant pas d’espace de travail à la maison, je l’ai inscrite a La médiathèque du Centre Culturel Français afin qu’elle puisse travailler sans être perturbée et qu’elle améliore son niveau de français. Malgré son caractère très timide et après l’avoir accompagnée le premier jour a la médiathèque, elle a fait preuve d’autonomie en y allant toute Seule. C’est un symbole important qui montre que Zhour veut réussir et fait des efforts pour être sociable avec les autres étudiants .

 

Propos recueillir par la revue Interne de la Fondation BMCI.

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